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Avez-vous de l’eau de processus ou des évacuations d’air rejeté de votre bâtiment ? Selon le site Web du gouvernement du Québec, “les bâtiments et les processus industriels à travers la province rejettent annuellement 300 pétajoules (PJ) de chaleur thermique, équivalant à environ 83 térawattheures (TWh) d’énergie thermique”. Pour soutenir les initiatives de décarbonisation, le gouvernement peut subventionner jusqu’à 75% de vos projets de récupération de chaleur perdue. La valorisation des rejets thermiques peut contribuer à compenser les émissions de carbone dans diverses parties de votre bâtiment ou processus, entraînant finalement d’importantes économies de coûts d’opération. Si un bâtiment n’a pas besoin de toute sa chaleur rejetée, un autre voisin pourrait la trouver très précieuse !
Qu’est-ce qui qualifie une source de chaleur capable d’être récupérée et réutilisée ? Cela dépend de qui vous demandez. Pour Solutions Climatiques Solstice, tout fluide à une température ≥ 25°F / -3.9°C (ce n’est pas une erreur) contient une chaleur précieuse ; même de l’air ≥ -20°F / -29°C est chargé de chaleur pour nos thermopompes air-eau ! Nous proposons une gamme de solutions innovantes pour atteindre vos objectifs de décarbonisation tout en respectant votre budget.
Pour amorcer votre recherche de sources de rejets thermiques dans la belle province, considérez ces idées :
- Identifiez une source de fluide à une température ≥ 25°F / -3.9°C, et nos thermopompes de récupération de chaleur eau-eau peuvent produire de l’eau chaude fiable jusqu’à 195°F / 90.5°C. Plus la source de chaleur est chaude, plus le COP de la thermopompe est élevé, bien plus efficace que la résistance électrique ou la combustion dans tous les cas.
- Thermopompes à extraction de chaleur peuvent générer de l’eau chaude à 195°F / 90.5°C à partir de n’importe quelle évacuation d’air du bâtiment. Cela capte-t-il votre attention ? Peut-être qu’une partie de votre cerveau bourdonne d’idées, mais votre côté prudent se demande si c’est réalisable dans la plupart des évacuations d’air contaminées/corrosives. Bonne nouvelle – la récupération de chaleur est notre domaine !
Avez-vous une évacuation d’air contaminé dans votre installation, comme un laboratoire, une cuisine commerciale ou un processus pollué ? Nos unités de contrôle de la pollution sur mesure peuvent être entièrement configurées pour filtrer diverses particules et vapeurs, permettant à une chaleur précieuse d’être valorisée pour le préchauffage de l’air frais ou la production fiable d’eau chaude.
Considérez ces solutions éclairantes qui révèlent des sources de chaleur tout autour de vous!
- Chaudières ou fournaises à condensation avec des cheminées de fumée seulement à 100°F / 37.8°C ? Même avec une efficacité de 96%, les cheminées de fumée des systèmes de combustion à condensation rejettent une chaleur précieuse dans l’atmosphère. Nos thermopompes à extraction de chaleur sur mesure peuvent être dimensionnées pour correspondre au débit d’air induit du système de combustion afin de récupérer jusqu’à 100 Btu/h par PCM des cheminées de fumée, générant de l’eau chaude fiable à 195°F / 90.5°C pour d’autres processus.
- Des évacuations d’air super chaud ? Nos serpentins hydroniques industriels sont soudés pour atteindre les mêmes limites de température maximale que les matériaux avec lesquels ils ont été soudés, vous permettant de faire circuler et de préchauffer n’importe quel fluide pour l’eau de processus. Le serpentin est intégré dans nos unités de traitement d’air sur mesure, qui maîtrisent la récupération de chaleur des sites industriels depuis les 40 dernières années. Selon les contaminants des évacuations d’air, nous pouvons utiliser des parois intérieures et des serpentins en acier inoxydable 316 ou appliquer des revêtements Heresite sur le serpentin de transfert de chaleur pour assurer la longévité.
- Êtes-vous convaincu que l’unité de traitement d’air que votre installation vient d’installer, contenant une roue thermique, maximise la récupération de chaleur ? Si vous avez lu jusqu’ici, vous connaissez déjà la réponse ! L’air évacué, en aval de la roue thermique, est le microclimat parfait pour extraire de la chaleur, même par la journée la plus froide de janvier avec une température de conception de -26°C pour l’air extérieur entrant dans la roue thermique. La température la plus basse que l’air évacué connaîtrait serait d’environ -15°C, et cela seulement pendant quelques heures par an. Mais même -15°C est une chaleur suffisante pour que nos thermopompes génèrent de l’eau chaude fiable pour une autre partie du bâtiment ou du processus.
L’objectif de cet article est d’inspirer des idées pour d’éventuelles initiatives de récupération de chaleur. Cependant, il est crucial d’aborder chaque situation avec une réflexion attentive. Consulter des ingénieurs CVCA experts est primordial pour assurer une évaluation approfondie, permettant l’intégration de solutions de récupération de chaleur sans compromettre les opérations des systèmes existants et en maintenant la conformité avec tous les codes locaux et les normes de sécurité.
Appelez-nous ou envoyez-nous un courriel avec vos projets futurs de récupération de chaleur !
Anthony Ramundo est ingénieur et consultant en bâtiment zéro carbone, et fondateur de Solutions Climatiques Solstice à Montréal, Québec. Il est titulaire d’un baccalauréat en génie mécanique concentration aérospatiale. Il écrit également les blogs Solutions Climatiques Solstice. Pour plus de mises à jour, vous pouvez vous abonner à ces bulletins d’ingénierie et le suivre sur LinkedIn.